À atenção do nosso carteiro, por causa desta provocaçãozinha aqui, também com votos de que o olho vivo tenha boas oportunidades para não continuar a achar o ministério um mistério, dando razão aos que escreveram:
Ministério - profissão, cargo; Ministério Público - conjunto de magistrados encarregados pela sociedade de requerer a aplicação da lei (do latim ministerium).
(Grande Enciclopédia Portuguesa e Brasileira)
Ministerium, ministerii - serviço; função; ajuda; assistência
(Dicionário de Latim-Português", A. Gomes Ferreira - Porto Editora)
(…) l’évolution parallèle qui concerne l’expression ministère public. Ici aussi, on est passé d’un sense large à une acception plus stricte. Le mot «ministère» n’est apparu en français que tardivement, à partir du latin ministerium; «ministère» est donc un doublet savant de «métier». À la fin du XVII siècle, d’après Furetière, le mot désigne «uns profession, une charge, um emploi où l’on rend service à Dieu, au public ou à quelque particulier...». Rendre service à Dieu, c’est le ministère des autels, le premier de tous; rendre service au public, c’est proprement le «ministère public».
Néanmoins, cette expression s’applique encore indistinctement à tous les officiers du roi, dans la mesure où tous rendent service «au public». À partir de là, c’est au cours du XVIII siécle que l’expression s’appliquera plus particulièrement aux gens du roi: si tous les juges sont investis d’um ministère public lato sensu, ce sont les gens du roi qui en exercent la partie la plus éminente, celle qui consiste, selon Denisart, à «veiller à la manutention de l’ordre public en provoquant l’exécution des ordonnances, de la même manière que les procureus (ordinaires) agissent pour l’intérêt de leurs parties».
La notion d’ordre public, l’exécution des ordonnances, la distinction entre la partie public et les parties privées: tous les éléments qui definissent le ministère public stricto senso sont désormais réunis. À la fin du XVIII siècle, le vocabulaire est donc fixé: les «gens du roi», selon la terminologie officielle, ou le «parquet», selon une façon de parler plus familière, exercent le ministère public, au sens actuel de l’expression».
(HISTOIRE DU PARQUET, sous la direction de Jean-Marie Carbasse, PUF, 2000, in Introduction, p. 21)
Ministério - profissão, cargo; Ministério Público - conjunto de magistrados encarregados pela sociedade de requerer a aplicação da lei (do latim ministerium).
(Grande Enciclopédia Portuguesa e Brasileira)
Ministerium, ministerii - serviço; função; ajuda; assistência
(Dicionário de Latim-Português", A. Gomes Ferreira - Porto Editora)
(…) l’évolution parallèle qui concerne l’expression ministère public. Ici aussi, on est passé d’un sense large à une acception plus stricte. Le mot «ministère» n’est apparu en français que tardivement, à partir du latin ministerium; «ministère» est donc un doublet savant de «métier». À la fin du XVII siècle, d’après Furetière, le mot désigne «uns profession, une charge, um emploi où l’on rend service à Dieu, au public ou à quelque particulier...». Rendre service à Dieu, c’est le ministère des autels, le premier de tous; rendre service au public, c’est proprement le «ministère public».
Néanmoins, cette expression s’applique encore indistinctement à tous les officiers du roi, dans la mesure où tous rendent service «au public». À partir de là, c’est au cours du XVIII siécle que l’expression s’appliquera plus particulièrement aux gens du roi: si tous les juges sont investis d’um ministère public lato sensu, ce sont les gens du roi qui en exercent la partie la plus éminente, celle qui consiste, selon Denisart, à «veiller à la manutention de l’ordre public en provoquant l’exécution des ordonnances, de la même manière que les procureus (ordinaires) agissent pour l’intérêt de leurs parties».
La notion d’ordre public, l’exécution des ordonnances, la distinction entre la partie public et les parties privées: tous les éléments qui definissent le ministère public stricto senso sont désormais réunis. À la fin du XVIII siècle, le vocabulaire est donc fixé: les «gens du roi», selon la terminologie officielle, ou le «parquet», selon une façon de parler plus familière, exercent le ministère public, au sens actuel de l’expression».
(HISTOIRE DU PARQUET, sous la direction de Jean-Marie Carbasse, PUF, 2000, in Introduction, p. 21)
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